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Lycaonosphere

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11 mars 2009

Il y a 40 ans volait le premier module lunaire

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Au cours de la mission Apollo 9, du 3 au 13 mars 1969, les astronautes McDivitt, Scott et Schweickart testaient pour la première fois le module lunaire.

Il ne restait plus que quelques mois pour réussir le pari du président Kennedy : envoyer des Américains sur la Lune avant 1970. En mars 1969, la mission Apollo 9, en orbite autour de la Terre, était cruciale. Elle devait tester pour la première fois le vaisseau qui permettra à des astronautes de marcher sur notre satellite. La mise au point de l’engin, plus complexe que prévu, avait pris du retard. Il fallait donc cumuler de nombreux tests au cours de cette mission risquée.

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11 mars 2009

Le long sommeil

Aprés un long sommeil réparateur, les lycaons sont de retour dans la jungle urbaine.
Lycaon007, le seul a avoir le droit de tuer, tout comme J.B.007, sera de nouveau sur son blog pour des échanges avec tous les lycans de l'univers.
Derniere nouvelle : Nemesis IV de la lointaine galaxie Zézys se rallie aux lycans de la fédération. Bienvenue à eux tous

28 mai 2008

soluce à Diophane

" C'est une équation. A une inconnue. Nommer la chose, a dit al-Khwarizmi. L'inconnue, comme toujours dans la vie, c'est la durée de la vie. Ici, celle de Diophante. Appelons la petit v [...]

-Sa tendre jeunesse dura un sixième de sa vie : v / 6

- Il lui fallut un douxieme de plus pour voir pousser sa barbe noire : + v / 12

- Et un septième pour se marier : + v / 7

- Et 5 ans encore pour voir naître son enfant : +5

-Et la moitié de sa propre vie pour le voir mourir : + v / 2

-Et attendre 4 années pour mourir lui même : +4

M Ruche s'appliqua et écrivit :

v = v / 6  v / 12 + v / 7 + 5 + v / 2 + 4

[...]

Max se pencha, vit l'équation et sourit :

- v c'est quoi ?

- C'est une vie

- Alors c'est positif

[...]

[ Je coupe la simplification de l'équation : pas difficile...]

v = 28 * 9 / 3  = 84."

28 février 2008

Eh pis taffes (dit le buraliste)

Une légende raconte que sur la tombe de Diophante était écrite l'épitaphe suivante :

Passant sous ce tombeau repose Diophante.
Ces quelques vers tracés par une main savante
Vont te faire connaître à quel âge il est mort.
Des jours assez nombreux que lui compta le sort,
Le sixième marqua le temps de son enfance;
Le douzième fut pris par son adolescence.
Des septs parts de sa vie, une encore s'écoula,
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après un fils, qui, du destin sévère,
Reçut de jours hélas! deux fois moins que son père.
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut.
Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut.

8 février 2008

Gare à la croissance de la lune car c’est le

 

Gare à la croissance de la lune 

car

c’est le déclin de l’homme au profit du loup.

 

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16 novembre 2007

Comme Coms 100 come


Tous les turcs sont fatalement forts ?

Si l'eau se gele à 0° C à -30°C que fait-elle ?

11 novembre 2007

Hommage aux poilus

 

Quand l’histoire et la légende se confondent

Mais comment expliquer la mise hors de combat des deux sections de ce douloureux 137e RI ? Un obus –fût-il toxique – n’aurait jamais réussi ce diabolique tour de force. Le colonel Marchal a retrouvé la tranchée de longs mois après le 12 juin 1916. « une trentaine de baïonnettes émergeaient du sol. Il est probable que les Allemands se sont contentés de rejeter la terre sur les nombreux cadavres qui remplissaient la tranchée et qu’ils n’ont pas touché aux fusils restés appuyés contre la paroi » La Tranchée des fusils

L’homme du célèbre : « debout les morts », Jacques Péricard, a manifesté sa sincère honnêteté : « En janvier 1919 (près de trois ans après) Collet qui avait commandé le 137e fit faire des démarches aux lieux où s’était battu le régiment. On découvrit une ligne de fusils qui jalonnaient l’ancienne tranchée et émergeaient de l’herbe drue; les fouilles permirent de reconnaître que les fusils appartenaient bien à des hommes du 137e »

Une prise d’arme rendit les honneurs aux vaillants du 137e et on éleva un petit monument de bois à leur mémoire. Les pèlerins de Verdun savent aujourd’hui que l’humble tertre de 1919 a cédé la place à l’étrange mémorial de ciment élevé depuis par la ferveur généreuse d’un Américain, M. Rand.

« Les fusils découverts par le colonel Collet ne portaient pas de baïonnettes. Y avait-il, sur un autre point de la tranchée, des fusils avec leurs baïonnettes, ou les baïonnettes actuelles ont-elles été ajoutées après coup ? Nous l’ignorons », reconnaissent les historiens. Mis « que la tranchée doive être appelée Tranchée des Fusils –premier nom que lui donnèrent les journaux- plutôt que Tranchée des Baïonnettes, voilà qui laisse intact le fond de la question » Le chanoine Polimann, alors lieutenant au 137e, n’a pas davantage éclairci le sujet, mais il accorde : « L’histoire était trop belle pour ne pas devenir légendaire… »

…L’Histoire est au rendez-vous au bout du chemin de la Vésinière qui court –un peu bancal- dans la campagne d’Avrillé (Vendée). M. Maximilien Joly, classe 1903, moustache à la Clemenceau, est revenu vivre au hameau natal le reste de son âge, avec un peu « de misère à se baisser ». Mobilisé au 93e RI de La Roche-sur-Yon, il a plusieurs raisons de se rappeler la « tranchée » : il garde de la sinistre aventure un éclat de grenade qu’il me fait tâter dans sa joue gauche. « On était à trente mètres des boches ; ils commencent à grimper mais ils n’en finissent pas. Une section se présente à portée de grenade. À ma force je crie : « aux armes ! » pour ceux de mes hommes qui restaient ; j’étais sergent. Nos poilus se sont terrés dans les trous d’obus ; les munitions allaient manquer : « j’ai ajusté sept Allemands de suite qui ne sont pas sortis des trous d’obus » indique notre paisible octogénaire pendant que l’horloge sur la cheminée du logis grignote les secondes…

«  on allait revenir sept de tout le bataillon ! » - et les baïonnettes ? « à un moment on a revu le sergent Victor Denis, un camarade de La Tranche-sur-Mer, que l’on avait retiré de la boue : dans la bataille il a crié : « Ôtez-vous de là, vous allez me faire tuer encore une fois ! »

Et voilà mon Denis parti parmi les trous d’obus et la mitraille. « il y avait plein de fusils et de baïonnettes, il les ramassait et les piquait à peu près en ligne, dans la bordure de terre. Mais que fais-tu là ? » À défaut d’éloquence l’expression spontanée en patois vendéen (sud-Vendée) a situé à jamais l’épisode héroïque : « te vois ; le croiront qu’y sont bérède ! » (Tu vois, ils croiront que nous sommes beaucoup)

Le « papa » Joly remontera en ligne avec un 93e reformé avec un bataillon divisionnaire, et, onze jours avant l’armistice de 1918, sera touché par les gaz : « tout le monde était aveuglé, plus d’officier : comme plus ancien sergent, j’ai pris le commandement de la compagnie… »

L’ancien maire de Grues (Vendée), M. Victor Moizon, un conscrit de 1903 lui aussi précise le décor : « nous avions devant nous le 44e Bavarois et à nos côtés notre 48e d’artillerie. La 4e compagnie du 93e se trouvait en première ligne. Il n’y avait pas de tranchées, mais une suite de trous d’obus qu’on essayait de relier les uns aux autres. On savait qu’un trou d’obus est un abri à peu près sûr : l’obus ne tombe jamais au même endroit ! Mais dans la boue, des paquets de terre sortaient de ces trous, et, devant ces blocs à peu près articulés, mais indéfinissables, on se demandait : où est l’ennemi ??? »

M. Moizon reprend souffle. Lorsqu’il avait appris en 16, son affectation au secteur de Verdun, où les gars du 93e commençaient à relever le 137e extenué, il avait connu un léger sentiment de plaisir : « Si l’on peut dire ! Je ne savais rien encore de ce qui se passait là ; mais dans les années 1904-05, j’avais accompli mon service actif au 19e chasseur à pied » À Verdun justement.

On est au matin du 12 juin (1916). Le paysage n’est plus reconnaissable. Le tir des allemands s’allonge, et c’est l’attaque. Un départ de fifres : « les boches sortent et se débarrassent de leurs grenades. Moi aussi j’ai balancé mes F1 à cuiller » Les fusils pleins de boue ne pouvaient servir. Le sergent de Grues à vu son compatriote Victor DENIS, déjà enterré à deux reprises, et l’a tiré de la glaise par la martingale de sa capote : « vite ils vont remettre ça ! »

« C’est alors que j’ai vu mon copain se traîner dans la boue, ramasser un fusil puis un autre, se traîner vingt trente mètres et refaire le même geste et enfin planter ces armes récupérées dans le semblant de parapet. » Il a pu en piquer un bon nombre : dans chaque trou d’obus, il y avait au moins un tué, deux parfois… « On s’attendait à être écrasés à notre tour ; on restait vingt sur un effectif de 167 ! » Quelqu’un a crié à Denis : « Tu vas nous faire repérer ! ». Il tombait d’en face un vrai tamisage d’obus ; mais Victor Denis continuait de planter ses armes –fusils avec ou sans baïonnettes- et M . Moizon répète, mot pour mot, la phrase qu’il n’oubliera jamais non plus : « le croiront qu’y son bérède ! »

Victor Denis est mort, longtemps après 1919, sans avoir su s’enorgueillir d’une apostrophe et d’un geste hors série.

Il avait pourtant la caution d’un autre Vendéen, le capitaine Jean de Lattre, qui allait passer chef de bataillon en ce printemps 1916. « Mais nous avons eu des mots ensemble ! » pouvait dire, en riant, notre gars de La Tranche, de son compatriote de Mouilleron-en-Pareds. Denis en oubliait la « tranchée »

7 novembre 2007

Fable moderne

Un fermier trouve son cheval malade. Il fait venir le vétérinaire.
Ce dernier lui dit que le cheval est infecté par un virus et qu'il va prescrire un remède.
Si le remède n'a pas agi dans les trois jours, il faudra abattre le cheval pour éviter d'infecter les autres animaux.
Le cochon de la ferme, qui a tout entendu, va trouver le cheval et lui dit : « Fais un effort, lève-toi »
Mais le cheval est trop malade. Le deuxième jour, même chose, le cochon dit au cheval :« Fais un effort, lève-toi ». Mais le cheval est encore trop malade.
Le troisième jour, le cochon dit :« Fais un effort, lève-toi, sinon ils vont t'abattre aujourd'hui. »
Le remède n'a toujours pas fait d'effet, mais dans un dernier sursaut, grâce aux conseils du cochon, le cheval arrive à se lever devant le fermier et le vétérinaire.
Le fermier, tout content, dit :« Pour fêter l'événement, on va tuer le cochon ».

Moralité :

Ne te mêle jamais de ce qui ne te regarde pas...


7 novembre 2007

Cours de français - Courte et bonne !

UNE COMPOSITION FRANCAISE :

LE SUJET ETAIT :

ABORDEZ DE MANIERE LA PLUS CONCISE POSSIBLE LES TROIS DOMAINES SUIVANTS

                            1. RELIGION.
                            2. SEXUALITE
                            3. MYSTERE

LA COPIE LA PLUS COURTE A RECU 20/20 ...

                              MON DIEU, JE SUIS ENCEINTE !  MAIS DE QUI ?

3 novembre 2007

Epistolier Epistolaire

"Ce non-objet intemporel et impersonnel reste identique à lui-même, imperméable aux aléas de la durée.
Il échappe aux temps dont la correspondance, au sens multiséculaire de ce mot, n'a d'alternative que de se mourir."

Pour approcher convenablement la spécificité de l'écriture électronique il faut avant tout rappeler que la messagerie électronique est un hybride entre la communication téléphonique et la communication épistolière. Cependant elle n'est tout à fait ni l'un ni l'autre. Les interlocuteurs composent un mélange conceptuel selon l'état de leur connaissance dans ces deux domaines quasi instinctivement. De la lettre, elle a l'apparence, la structuration générique et le média "corporel" ; de la conversation, elle a le style, la rapidité et les codes.

Ce qui apparaît le plus clairement quand on reçoit un e-mail, c'est le nombre presque identique des contraintes conventionnelles telles que en-tête, indication de lieu (moment et circonstances), formules d'introduction et de conclusion, signature, P.S. et documents joints. La seule différence, et non la moindre, réside dans l'ordre d'apparition des codes structurels. Alors que l'échange épistolier a pour caractéristique de faire entrer le lecteur-destinataire plutôt progressivement dans l'échange en présentant d'abord une formule introductive de salutation et un repaire spatio-temporel, le message électronique, lui, se doit de présenter un topic avant même de préciser qui écrit et d'où. Certes, la lecture du sujet du message permet aussi de cadrer le destinateur dans un champs référentiel mais il en est comme déréalisé dans sa fonction de communication. Pourtant, en cela, il se rapproche plus de l'attaque conversationnelle reposant sur un principe de politesse particulier : le locuteur, et surtout s'il est inconnu de son allocuteur, se place en position d'obligé afin de ne pas abuser du temps de son interlocuteur ("bonjour Monsieur, je vous appelle au sujet de..."). De même, c'est au téléphone que l'on se présente avant de délivrer le contenu de son message. Bref, la codification des échanges électroniques se rapproche plus d'habitudes professionnelles (on pense à un check-up de lettre administrative) que de véritables règles de civilités édictées en vue de l'échange privé.

Cette disposition originale renvoie à une conception de la temporalité particulière qui n'est ni celle de la lettre ni celle multiforme du téléphone. Même si les trois moments de l'échange épistolaire (la rédaction - privée, l'émission - publique, la réception - plus ou moins privée) sont restés, leur proportion en revanche ont été bousculées, créant un cycle de transmission autre où la vieille dualité absence/présence tend à s'effacer. Il est intéressant de remarquer que les critères psychologiques des messages électroniques se réfèrent essentiellement à l'épistolarité. Au départ, une lettre est un substitut corporel qui a pour vocation de combler le manque de la présence physique de l'autre dans le dialogue. Ce procédé de virtualisation de l'autre a paradoxalement la faculté de le rendre présent en l'insérant dans le corps de la lettre, c'est à dire en se référant à lui au niveau de l'énonciation comme déictique. Cette attitude antalgique permet à l'écrivant de substituer au présent dysphorique de l'absence un présent euphorique de la lettre. Dans le message électronique, cette différence aspectuelle est conservée, voire poussée à un degré de réduction presque maximal car le temps de l'absence est réduit au temps de la connexion. A un tel point que certains amoureux, très sensibles à la séparation, ont préféré "revenir" aux lettres manuscrites afin de préserver le temps lent et progressif nécessaire à la maturation du désir. Et à l'opposé, l'échange à caractère pulsionnel évolue vers une plus grande simultanéité des échanges, jusqu'à adjoindre une caméra servant de support aux paroles. Il est ainsi très clair que ce qui est en jeu, c'est la permanence de la relation, chose à laquelle nous sommes habitués grâce au téléphone. Mais qui dit rapport au temps dit finitude ou éternité. Or la messagerie électronique permet les deux. N'étant pas une chose périssable physiquement le message peut être convoqué ad vitam aeternam en restant identique à lui-même, cependant il n'est pas pris pour une relique mais a plutôt un usage unique (comme les Kleenex !) et personne n'imagine d'imprimer ses messages même s'ils sont importants ou envoyés par l'être aimé. La messagerie électronique est donc une communication éternelle vouée à l'oubli immédiat et un objet virtuel fini dont la qualité n'est pas méritoire

Epistolaire
épistolaire, adj. et subst.

- Qui est propre à la correspondance par lettre.
- [En parlant d'une pers.] Qui excelle dans l'art d'écrire des lettres; part extension qui en écrit volontiers ou beaucoup.

Mon jeune Toto, si tu veux que le Père Noël soit munificent, il va falloir que tu te montres un petit peu plus épistolaire envers lui.

Message à celle qui depuis ne réponds plus ; une louve digne de la meute

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